16 novembre 2021

Surveiller les concurrents

surveiller les concurrents

Surveiller la concurrence requiert une attention constante du veilleur. Ce type de surveillance marque souvent le point de départ de l’activité de veille de l’entreprise et nécessite de s’arrêter sur une courte liste de joueurs sur lesquels vous allez porter votre attention.

Si vous débutez la surveillance de votre concurrence, il convient de circonscrire la présence numérique de vos plus proches adversaires : LinkedIn, Twitter, Facebook, Youtube, blog « maison »… Quels sont les lieux numériques sur lesquels votre concurrent est le plus présent? Il est souhaitable dans un premier temps de mettre l’accent sur les plateformes où votre concurrent publie davantage de contenus.

Ensuite, il est aussi pertinent de « couvrir », entre autres, quelques angles particuliers en matière de veille concurrentielle.

  • Le journal local de la ville où se trouve le siège social de l’entreprise cible : c’est généralement l’endroit où sera repéré un article de type « entrevue détaillée avec le PDG ». Bien qu’une part significative de la presse locale soit en difficulté, il ne faut pas négliger ce type de source qui repère notamment les investissements et les extensions d’usines bien avant tout autre source.
  • Les offres d’emploi de vos concurrents : qualifications particulières en matière de production ou de développement des affaires, localisation des postes, requis linguistiques des vendeurs, etc. Ces signaux, une fois accumulés, en disent généralement long sur la stratégie de développement de votre concurrent.
  • Les fournisseurs de vos concurrents : vous faites des études de cas démontrant la valeur de vos interventions auprès de vos clients, les fournisseurs de vos concurrents font certainement de même. Cet angle, souvent peu exploité, permet de se renseigner sur les choix productifs de vos concurrents, tant sur le plan de la machinerie que des TI.

Finalement, il est aussi intéressant de surveiller le réseau de vos concurrents. Si votre concurrent direct publie peu (une situation que l’on voit régulièrement dans le B2B), portez votre attention sur ses principaux partenaires de commercialisation (distributeurs, agents, licenciés, etc.) qui n’ont pas d’autre choix que de travailler la renommée de l’entreprise cible de son offre.