« Celui qui sait peu croit savoir alors que celui qui apprend prend sans cesse conscience qu’il est ignorant » (Luca Lefèvre, informaticien, France, Lille)
Cette citation illustre bien comment je me sens face à la veille. Plus j’apprends, plus je prends conscience des différentes perspectives, des nuances et surtout de la complexité de la veille.
Je me souviens, en 2008, lorsque j’ai commencé à m’intéresser à la veille, ma définition se résumait à :
- Essayer d’entrevoir ce qui pourrait arriver;
- Tenter d’interpréter l’évolution des choses;
- Être proactive en restant à l’affût des tendances.
C’est d’ailleurs mon associé Guillaume qui a créé cette curiosité en moi. Je me souviens que c’est même la première formation sur laquelle Guillaume et moi avions collaboré. À cette époque, j’avais déjà cette vision que la veille stratégique c’était LA chose pour toute organisation puisqu'elle permet de :
- Prendre des décisions stratégiques;
- Maintenir un avantage compétitif;
- S’adapter au changement;
- Mettre à jour ses connaissances;
- Créer des opportunités;
- Réduire les risques;
- Établir une vision.
Chez Phar, cette vision s’est transformée en veille stratégique augmentée et se définit par :
- Des signaux faibles via les veilles électroniques et humaines
- La contextualisation afin d’expliquer aux lecteurs d’un bulletin de veille pourquoi une information a retenu l’attention et nécessite une action. Par exemple, faire appel à des experts curateurs dans un domaine spécifique serait essentiel car cela permet souvent de mieux comprendre l’information et par la suite prendre de meilleures décisions.
- L’intégration de sources spécifiques, l’identification et le suivi de communautés d’intérêt afin de capter des informations clés avant qu’elles ne deviennent tendance.
« Quand on épouse une tendance, il est déjà trop tard » (Rob Salmon, L’Oréal)
- La diffusion d’informations et de la collaboration des membres des équipes des organisations en utilisant des outils collaboratifs et des principes de l’intelligence collective.
- Des indicateurs de rendement pour s’assurer que les informations transmises au sein des organisations sont toujours stratégiques et pertinentes pour la prise de décisions.
À travers le temps, ma définition a bien évolué. Faire de la veille stratégique ne consiste pas à savoir ce que tout le monde sait, mais à se positionner comme les éclaireurs, à chercher à déceler l’inattendu, à deviner l’imprévisible… à anticiper!
Catégories :
Veille stratégique13 juillet 2021